Le thème de l'Espace avait bien occupé les journées de Pomme 2 en cette rentrée 2019. Encore une fois, notre exploration nous amenèrent à appréhender cette trame sous différents angles : manipulation de matériel, bricolages, créations artistiques, expériences scientifiques, visite, documentaires...
De riches moments d'apprentissages et de partages qui avaient su ravir la curiosité de mon chercheur novice.
Accrochez-vous, nous vous embarquons pour un périple jalonné de mystères !
Manipuler et expérimenter :
Comme de coutume chez nous, chaque thème apporte son lot de cartes de nomenclature. Notre collection s'agrandit doucement mais sûrement depuis l'année dernière. Concernant la catégorie de l'espace, j'avais imprimé et plastifié 3 images : l'univers, une galaxie, notre système solaire. Je m'appuyais sur le procédé de la découverte du monde en géographie façon Montessori : zoomer du plus grand au plus petit. Grâce à la leçon en 3 temps de Seguin (présenter, nommer, identifier), le nouveau vocabulaire fut vite absorbé par Pomme 2. Puis, nous étions passés à l'étude des planètes qui composent notre système solaire. Une fiche d'auto-correction accompagnait les cartes à nommer ainsi qu'à placer dans le bon ordre. Au départ, j'aidais énormément Pomme 2 à se remémorer les noms à l'aide d'outils mémo-techniques :"La première planète, c'est la plus petite...Mmmmm... Mercure ! Ensuite viens la plus chaude...Vvvvvv... Vénus ! Puis c'est chez nous. Après, c'est la planète rouge...Mmmm... Mars." et ainsi de suite. A la fin, mon astronaute en culotte courte avait emmagasiné de multiples informations en plus de réussir à ranger les planètes. Une rapide leçon sur les planètes telluriques (solides, les 4 plus proches du soleil) et gazeuses (on passe au travers, les 4 planètes les plus éloignées) enrichissait le sujet.
Les cartes de nomenclatures des planètes proviennent d'>>ICI<<.
Le reste des cartes sont trouvables sur Google Images en tapant les mots clés adaptés.
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Ce n'est pas tout de savoir comment notre monde se compose. Il est intéressant d'introduire aux enfants le concept de création de l'univers. Malgré leur jeune âge, ils n'en demeurent pas moins avides de connaissances. Ils s'épanouissent tel une plante que l'on viendrait régulièrement arroser de culture.
En utilisant des mots concis et du matériel bricolé, tout devient possible.
Voici notre récit de la naissance de l'univers :
Au début, il n'y avait rien. L'univers était extrêmement petit. Plus petit qu'une tête d'épingle.
(On ne le remarque pas sur la photo, mais j'avais remplie le ballon de confettis blancs)
Puis, l'univers s'est dilaté. Il a finit par exploser en libérant plein de particules et de matières : des poussières et des gazs. C'est le Big Bang.
(J'avais fait exploser le ballon. Les confettis s'étaient éparpillés un peu partout dans la pièce)
Les matières, attirées les unes vers les autres, se collèrent et créèrent des planètes, des étoiles, des roches etc...
(Jetez les confettis dans l'eau. La force de la gravitation les réunira au bout de quelques minutes)
L'univers continue à gonfler et s'étendre comme un ballon. Les scientifiques pensent qu'il ne s'arrêtera jamais. C'est pour cela que l'univers n'a ni début, ni fin. On dit qu'il est infini.
De nouvelles galaxies et systèmes solaires continuent de naître, tandis que d'autres s'éteignent.
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Une activité très simple à proposer aux enfants afin qu'ils s'imprègnent de l'image des planètes en orbite autour du soleil ? Invitez ces derniers à faire rouler dans un plat à tarte une boule. Sans oublier de représenter notre astre avec un morceau de pâte à modeler écrasé au centre. De quoi allier un jeu de motricité et une notion inédite.
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Pourquoi fait-il nuit ? Pourquoi fait-il jour ? Je me souviendrai toujours de l'explication de mon ancienne maîtresse d'école. Elle avait eu le bon sens d'instaurer une mise en situation réelle dans le but que chacun de ses élèves visualisent bien le phénomène. Pour cela, elle s'était servie tout bêtement d'une lampe-torche et d'un globe terrestre. La classe, plongée dans la pénombre, admirait le ballet de l'institutrice accompagnée d'un élève. L'un, immobile, tenait le rôle du soleil. L'autre imitait la Terre, incluant sa rotation et sa révolution. Subjugués, nous découvrîmes en à peine quelques secondes un fait d'une implacable logique : le soleil n'éclaire qu'une face de la Terre, il y fait jour. L'autre côté se trouve dans l'obscurité de l'espace, il y fait nuit. Je tenais à déclencher la même étincelle de compréhension chez Pomme 2. En gardant cette idée en tête, je décidais de m'aider d'une maquette :
- Une boîte à chaussures peinte entièrement en noir.
- Des étoiles collées un peu partout.
- Un trou sur le côté de la boîte et entouré d'un cercle orange afin d'y apposer une lampe-torche.
- La Terre peinte sur une sphère en polystyrène avec une tige en bois qui la traverse en son centre.
- Un morceau de polystyrène peint en noir et collé à l'intérieur de la boîte où installer et faire pivoter la Terre.
Le tour était joué, et j'étais fière de partager ce souvenir avec mon fils. Immédiatement, lui aussi avait saisi le fonctionnement des cycles jour/nuit ! Il s'était régalé à jouer avec cette représentation miniature. Faire tourner la Terre et trouver où mettre le jour selon mes indications (Pomme 2 connaissant les continents, je n'avais qu'à lui citer un lieu au hasard)... Ma mission étant accomplie, j'invitais Pomme 2 à rejouer la même scène que celle de mon enfance. Je devenais temporairement un soleil tandis que mon petit chercheur se chargeait de la Terre. Un joli clin d’œil à mon passé d'élève.
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Là encore, je m'étais inspirée d'une activité de mon ancienne maîtresse. Un simple atelier d'observation. Il suffit de positionner un objet en extérieur face au soleil, puis de dessiner son ombre sur une feuille. Laissez le tout en place.
En revenant quelques heures plus tard, l'ombre n'est plus au même endroit ! Une preuve palpable que notre planète se déplace bien autour du soleil.
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Une fois les principes de rotation, révolution et orbite assimilés, le temps venait de complexifier un peu les leçons. La Terre tourne sur elle-même, tout en voyageant autour du soleil, mais il fallait ajouter la lune et ses phases ! Une maquette allait encore faciliter grandement l'enseignement pour Pomme 2. D'autant qu'il avait participé à son élaboration. Un soleil, une Terre et une lune à colorier-plastifier-assembler. Et voici un système où tout s'articule parfaitement. Il ne nous restait plus qu'à éclairer avec la lampe pour projeter des ombres à la fois sur la Terre ainsi que sur la lune. Nous avions même pu étudier le rare phénomène d'éclipse solaire.
La fiche à imprimer est >>ICI<<
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Concernant les constellations, mon explication s’avéra courte : les étoiles que nous apercevons dans le ciel forment des dessins qui portent des noms.
A partir de là, j'avais invité Pomme 2 à enfoncer des punaises sur les astres placés sur une plaque de liège. Les noms et structures de chaque constellation fut rapidement acquis. Permettre à l'enfant de manipuler rend toujours l'instruction plus efficace. Un doux instant plein de charme où mon fils avait pu dessiner sa propre voute céleste.
Fiches des constellations >>ICI<<
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Après autant d'informations à digérer, place à des jeux ludiques pour se détendre. L'un d'eux était une recette de sable de lune (également appelé sable magique). Une sorte de poudre qui tient en place lorsque l'on réalise des moulages. Un peu comme réagirait le sable mouillé en bord de mer. Pour reproduire la même activité, rien de plus simple : mélangez dans un bac 8 mesures de farine pour 1 mesure d'huile végétale. C'est prêt ! Vous pouvez ajouter de la craie râpée ou des colorants alimentaires dans le but de varier les couleurs. Le tout se conserve plusieurs mois dans des pots hermétiques. Voilà une belle idée d'atelier peu coûteux, naturel et réutilisable ! Pomme 2 et sa petite sœur étaient heureux de retrouver les sensations de vacances à la plage. Un moment fun à partager en famille ou avec les copains.
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Notre dernière activité consistait à fabriquer une fusée. Pour ce faire, nous avions testés plusieurs lancements : un à la verticale et l'autre à l'horizontale. Le décollage à la verticale fut un gros échec. Pomme 2 était déçue. Toutefois, cela lui avait permis de réaliser qu'une véritable fusée requiert une immense quantité d'énergie en vue de garantir son envol. S'extirper de la gravité terrestre nécessite une grande puissance moteur que nous ne possédons pas à la maison.
Après rectification, Pomme 2 et moi avions installés notre base de lancement à l'horizontale. Cette fois, ce fut un succès ! Pour le plus grand bonheur de mon petit astronaute.
Matériel :
- Attachez une ficelle fine entre 2 chaises.
- Avant de faire le dernier nœud, glissez la ficelle dans un morceau de paille.
- Scotchez la paille avec un ballon préalablement gonflé d'air.
- Lâchez le ballon et observez sa propulsion.
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Arts visuels :
Aquarelle, découpage, collage, coloriage... Pomme 2 s'était énormément investi dans cette représentation de lui-même en astronaute perdu dans l'espace.
En reprenant le même procédé qu'avec notre maquette de la Terre et du soleil, Pomme 2 avait fabriqué son système solaire miniature. Je n'avais eu qu'à imprimer et plastifier les planètes trouvées sur cette fiche >>ICI<<. Plus qu'un simple bricolage, cette création sert aussi de jeu à mon apprenti scientifique. Chaque planète est repositionnable grâce à de la pâte à fixe. Il est donc possible de tout retirer et de replacer dans le bon ordre. Une façon ingénieuse d'apprendre tout en s'amusant !
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Fiches d'exercices et de jeux :
- Phases de la lune (fait à l'envers d'ailleurs mais au moins l'idée est acquise)
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Livres :
Deux superbes livres des éditions Usborne (et oui, toujours!) nous servait de support quotidiennement. Avant de nous lancer dans chaque bricolage ou expérience, nous lisions quelques pages qui se référait à la thématique du jour.
L'espace réunit une fois de plus les ingrédients qui démarque la maison Usborne de ces nombreux concurrents sur le marché des documentaires jeunesse : des illustrations colorées et attrayantes, un contenu pédagogique captivant et accessible aux jeunes, des rabats à soulever qui apportent une touche interactive et ludique au récit. Je ne me lasse jamais des ouvrages Usborne. Je commande en toute confiance chez eux désormais.
C'est quoi une étoile ? se destine à un auditoire plus jeune. Le texte se révèle volontairement court et mesuré. Une présentation timide de ce que pourrait bien être une étoile à travers une lecture amusante. Au fil des pages, les interrogations de l'enfant trouveront leurs réponses sous d'astucieuses fenêtres à soulever. Les graphismes conservent la même pâte artistique que l'ensemble des autres documentaires d'Usborne. Ce recueil accompagne nos séances d'histoires depuis Noël dernier. Un gros coup de cœur !
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Sorties :
Pour ce thème, nous avions eu l'incroyable chance de visiter un observatoire implanté depuis plusieurs années dans notre région.
La découverte de ce lieu s'effectue obligatoirement la nuit et sans lumière afin d'éviter toute pollution lumineuse. Ce qui justifie le rendu médiocre de mes photos.
Pourtant, la qualité de l'image lorsque nous observions au télescope était bluffante ! La lune nous apparaissait sous un nouveau jour, avec une netteté impressionnante : les cratères, les reliefs, sa courbe dentelée... Sous la coupole, nous vivions une merveilleuse rencontre. Celle avec le véritable visage de notre satellite naturel.
Marqués par ce fabuleux instant, nous nous étions promis d'y retourner prochainement.
Autant vous dire que Pomme 2 se montrait enthousiaste et fasciné.
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Autres supports :
Quelques vidéos piochées sur YouTube :
Un kit Pandacraft qui tombait à pic (retrouvez prochainement un article reflétant mon avis sur cet abonnement pour enfant) :
Un chouette coffret deux coqs d'or offert à Pomme 2 contenant un livret explicatif et une lampe projetant des images sur le mur :
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Notre tour complet traitant de l'espace s'achève ici. Dorénavant, j'éviterai de rédiger un paragraphe où je développe ce que Pomme 2 a retenu ou non dans l'exploration de nos sujets. Je trouve que mon discours se répète d'un article à l'autre : il a adoré et a appris beaucoup de choses. De plus, ça me donne à chaque fois la mauvaise impression de nous positionner en situation de comparaison et de compétition. Ce qui n'était absolument pas mon but premier. Mon objectif visait à rassurer les parents, leur démontrer qu'il est possible d'apprendre à la maison. Alors je préfère me dire que le message est passé depuis l'année dernière et me concentrer plutôt sur la joie que génère mes activités chez mes petites pommes.
A très vite pour la suite de nos aventures !